Ce résultat, s’il était atteint, représenterait une autre bonne nouvelle, car il traduirait une forte croissance des ventes en librairie et en kiosque du magazine, lesquelles tournaient l’année dernière autour de 35.000 exemplaires, par numéro, en moyenne. À cela, il faut ajouter les quelque 2 900 abonnements engrangés, « sans réduction de prix par rapport à la vente au numéro ».
La première année est bénéficiaire
XXI aborde donc sa deuxième année d’existence avec un moral d’autant plus élevé que « la première année », dit Laurent Beccaria, « est bénéficiaire » et que le modèle économique retenu le rend extrêmement résistant à la crise économique actuelle, puisque les quelque 200 pages du journal n’accueillent pas de publicité.
Pour les journalistes pigistes c’est aussi un bol d’oxygène. En effet, en 2008, ce sont eux qui ont effectué la majorité des enquêtes et reportages (19 exactement, comme il est précisé dans le dossier de presse).
Bref, comme le dit malicieusement Laurent Beccaria « L’une des solutions à la crise de la presse est peut-être (aussi) de créer des objets nouveaux ».