Depuis quelques jours, je n’ai pas alimenté ce blog. Ce n’est pas faute de sujets, bien au contraire, puisque nous sommes à un virage avec:
• une profonde modification d’Internet provoquée notamment par la croissance exponentielle des réseaux sociaux [Facebook, Twitter, etc.] et du mobile;
• une modification des usages et notamment le développement du partage des contenus, celui-ci étant lié au progrès technique, mais aussi à une forme de gratuité ainsi qu’à l’évolution des comportements des internautes;
• les limites d’un cadre législatif et réglementaire —notamment autour des droits d’auteur et du copyright— qui clairement n’est plus adapté à l’évolution que connaît Internet. Sur ce point, la loi Hadopi n’est qu’un emplâtre sur une jambe de bois;
• de multiples tâtonnements sur les modes de financement des « contenus » (et l’information fait partie de ces contenus), certains entrant en contradiction frontale [mais peut-être n’est-ce qu’une apparence] avec les fondamentaux du web.
• un malaise autour du « monopole » de Google. Ce « monopole » est une réalité sans doute temporaire [qui parle encore du « monopole » de Microsoft, par exemple?], mais il ouvre sur une double interrogation: des modes [des moteurs] alternatifs de « recherche » aussi efficaces pourront-ils exister? Quel est l’impact de la recherche sur le financement des contenus et les modifications que celui induit?
• le journalisme dont l’évolution est liée tout à la fois à celle d’Internet, à la recherche [moteurs de…], aux questionnements sur les modes de financement, mais aussi à une définition sur ce qu’il est, sur son rôle dans la société (le fonctionnement du système démocratique, notamment) et à la manière dont l’information est maintenant coproduite et partagée…
La complexité de ces sujets et leur intrication nécessite de ma part de nombreuses lectures (livres, sites, blogs, forums, etc.), pour pour essayer de démêler cet écheveau. C’est ce à quoi je me suis attelé et très bientôt je reprends le fil.