Résolution de nouvelle année : reprendre ce blog que j’ai laissé de trop longs mois en jachère. La faute un peu à la médecine [« dormez », « reposez-vous » sinon…], beaucoup à la paresse et à une forme de lassitude [plus de quatre ans en tête à tête avec un écran d’ordinateur, c’est parfois… boring] et certainement à une évolution de l’environnement de ce blog depuis quatre ans:
- les rubriques médias des journaux/sites se sont renforcées, notamment en journalistes connaissant bien le web et les réseaux sociaux, et portent une attention particulière aux mutations que connaissent les médias. Une transformation bienvenue mais qui, de facto, a une répercussion sur le contenu de ce blog.
- l’apparition et l’utilisation massive de nouveaux outils de publication, de partage et de curation : Twitter, Facebook, Scoop.it, Storify, SoundCloud… [liste non limitative]. Mécaniquement, ils conduisent à se disperser, et obligent à se demander si l’existence d’un blog « centralisateur » est nécessaire, puisqu’il est désormais possible sous une même étiquette [une même marque] de publier sur des plateformes différentes et d’y entretenir plus naturellement que sur un blog une « conversation ».
Pour autant, difficile de se résoudre à arrêter, d’abord sous l’amicale pression des fidèles de ce blog qui souhaitaient me voir poursuivre sa publication.
Par ailleurs, je continue à voir nombre de sujets intéressants non -ou mal- traités, alors que la période de mutation que connaissent la presse et le journalisme est de plus en plus passionnante à vivre et à suivre. Le « Manifeste pour un autre journalisme » que publiera le 10 janvier la revue XXI [sommaire ici] est emblématique : quelle forme doit prendre le journalisme ? Comment faire que cette activité soit rentable ? Etc. Le sommaire de ce manifeste est alléchant et la réussite éditoriale et économique de la revue montre que dans ce lieu pratique et théorie savent s’allier et se répondre.
Demain, donc reprise réelle de ce blog avec un compte-rendu de Post-Digital Print, d’Alessandro Ludovico. Il y montre que si le « papier » est loin d’être mort, dans le futur « il croisera fréquemment sur ce chemin le numérique », ouvrant la voie à des publications hybrides.
Rendez-vous donc au vendredi 4 janvier, pour de nouvelles aventures. En attendant, pour se mettre en jambes, et sur le thème de ce post Baby, come back, du groupe The Equals. Attention, ça date de 1968
