Ces trois petites scènes drôles et cruelles mettent en scène successivement une chef de rubrique, un photographe et une pigiste. Il y est question de pressions de la publicité et du marketing sur la rédaction, de bague effacée sur une photo, d’une enquête « béton » à réaliser en moins de 24 heures…
À ceux qui estiment, « c’est drôle mais caricatural, bien vu mais exagéré quand même », les auteurs répondent de manière lapidaire, « Ils ont raison », avant de préciser leur démarche : « Nous avons simplement voulu, en grossissant peut-être le trait, montrer que les conditions ne sont pas toujours réunies pour que les journalistes produisent une information déontologiquement irréprochable ».
Le soucis de produire une information de qualité
On l’aura compris, Les Incorrigibles sont des partisans déclarés d’une information de qualité. Ils ont d’ailleurs produit ces vidéos, pour soutenir l’action du Rassemblement des associations de Journalistes (RAJ), qui fédèrent quelques 1600 journalistes à travers leurs associations professionnelles (Ajis, Afj, Freelens, Ani, etc.), et qui est train d’élaborer un cahier de doléances des journalistes.
Mais place aux images. J’ai sélectionné la vidéo racontant « La vraie vie d’une journaliste pigiste ». Les 2 autres sont consultables sur le blog des Incorrigibles.