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États généraux de la presse écrite : un débat pour les journalistes

Le mardi 21 octobre, Ça presse!, un collectif de journalistes, organise un débat sur les États généraux de la presse écrite, avec le soutien et la participation de l’AFJ, l’Ajef, le Forum des SDJ, Fedephoto, Freelens, le JDL, Profession pigiste et le SNJ. Il a lieu au Club de la Presse, 8, rue Jean Goujon, à Paris, à partir de 19h45. (inscription souhaitable : capresse@free.fr). 

Les journalistes sont-ils les grands oubliés des États généraux de la presse écrite, les « dindons » de cette manifestation ? En tout cas, ils sont très faiblement représentés au sein des différents pôles :
• Importer, transporter, distribuer, financer, 
• Quel avenir pour les métiers du journalisme,
• Presse et société, répondre aux attentes des lecteurs et des citoyens, 
• Le choc d’Internet : quels modèles pour la presse écrite.
Par exemple, dans le pôle « Métiers du journalisme », présidé par Bruno Frappat, sont présents de très nombreux représentants des directions ou rédactions en chef de journaux, comme Erik Izraelewicz, directeur de la rédaction de la Tribune, Elisabeth Marshall, rédactrice en chef de la Vie, ou Hubert Coudurier, Directeur de l’information du Télégramme.
En revanche, côté journalisme c’est la misère. À côté du très vieux routier Ivan Levaï (71 ans), n’ont été invités qu’Alain Girard, journaliste à Ouest France pour le SNJ, Nicolas Thierry, journaliste à l’AFP pour la CFDT et « un membre de la Société des rédacteurs du Monde ».
« Une forme de tromperie sur la marchandise »
On pourrait détailler ainsi pôle par pôle. Cette situation a conduit, Jean-Michel Dumay, président du Forum des SDJ, qui représente 27 sociétés de journalistes, à écrire, (indique Rue89), un mail à Emmanuelle Mignon, ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy et organisatrice de ces États généraux, pour dénoncer une forme de « tromperie sur la marchandise ». 
C’est de cela dont il sera question le 21 octobre, mais aussi et surtout des questions qui sont au cœur de ces États généraux : le statut des journalistes, la question des droits d’auteur, la formidable mutation des conditions de travail induite par le travail sur le print et sur le web et donc les questions de formation, etc. 
À ce débat participeront : 
Françoise Crouïgneau , présidente de l’Ajef (Association des journalistes économiques et financiers)
Jean-Marie Charon, sociologue des médias et co-pilote d’un groupe sur les contenus de l’atelier « Presse et société : comment répondre aux attentes des lecteurs et citoyens ? », présidé par François Dufour.
Jean-Michel Dumay, président du Forum des sociétés de journalistes.
Alain Girard, premier secrétaire général du SNJ, membre de l’atelier « Quel avenir pour les métiers du journalisme ? », présidé par Bruno Frappat.
Lorenzo Virgili, administrateur de l’association de photographes Freelens.

La deuxième partie de ce débat, permettra de faire le point sur les propositions défendues par les différents collectifs et représentants de journalistes. Ce sera aussi l’occasion de recueillir aussi les doléances des journalistes afin de les répercuter auprès des États généraux.

Pour un débat plus efficace, Ça presse ! invite les journalistes à écrire leurs coups de gueule et leurs doléances sur son mail : capresse@free.fr

Précision : je suis membre du collectif Ça presse!

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