Réflexions, éthique, déontologie

– Marc-François Bernier

• Ethique et déontologie du journalisme, 2305 rue de l’université, 3e édition, 2014, 395 pages.
Marc-François Bernier, journaliste, enseignant en communication et journalisme à l’Université d’Ottawa (Canada) veut par cet ouvrage, favoriser « un journalisme plus juste », l’éthique et la déontologie lui paraissant le moyen d’y parvenir. Il est aussi l’un des co-auteurs du Guide de déontologie de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.
Cette édition est en anglais, il existe une version antérieure (2004) francophone.

– Daniel Cornu

 

Journalisme et vérité, L’éthique de l’information au défi du changement médiatique, Labor et Fides, Le Champ éthique N° 27, Genève, 2009, 487 pages.
La première édition de Journalisme et Vérité, parue en 1994, était devenue une référence. L’évolution technologique qui s’est produite depuis imposait une refonte de cet ouvrage qui à la relecture (en 2015) n’a guère vieilli.

– Noam Chomsky

• La fabrication du consentement. De la propagande médiatique en démocratie. Éd. Agone, coll. Contre-feux, Marseille, 2008.
L’un des ouvrages les plus célèbres du linguiste Noam Chomsky, co-rédigé avec l’économiste Edward S. Herman, dans une nouvelle édition enrichie. Une démonstration rigoureuse appuyée sur de nombreux exemples.

• Propagande, Médias et Démocratie, Écosociété, 2005, 209 pages.
Le premier texte de cet ouvrage retrace l’histoire contemporaine de l’influence de la propagande sur la formation de l’opinion publique. Le second relate l’histoire du système des médias américains. Co-écrit avec Robert W. McChesney professeur à la Faculté de communications de l’Université de l’Illinois.

– Serge Halimi

• Les nouveaux chiens de garde. Liber, 2005, 155 pages.
Une poignée de journalistes-éditorialistes font la pluie et le beau temps dans les médias français, telle est la thèse de Serge Halimi, qui est l’actuel directeur du Monde diplomatique.

 

– Bill Kovach & Tom Rosenstiel

• Principes du Journalisme ,
collection Folio (n°160), Gallimard, 2015
« La vérité est la première obligation du journalisme »… « la vérification est son essence », etc.  Chacun de ces  « éléments du journalisme » mériterait réflexion et mise en pratique.

– Jean-Luc Martin-Lagardette

• L’information responsable, un défi démocratique, Éditions Charles Léopold Mayer, 2006, 281 pages.
L’aboutissement d’une réflexion commencée il y a plusieurs années : à lire en particulier le chapitre sur les « évolutions souhaitables » rmédiatique et propose une méthode pour y pallier : la méthode véritale.

 

– Géraldine Mulhmann

• Du journalisme en démocratie, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, Paris, 2006, 445 pages
Dans ce livre, Géraldine Mulhmann soumet le journalisme à un questionnement philosophique. Elle lui assigne une double tâche : faire vivre du conflit et tisser du commun au sein de la communauté politique. Bref, elle place le journalisme au cœur du processus démocratique.

 

• Une histoire politique du journalisme, Points, Paris, 2007, 488 pages
Ce livre pourrait être une histoire du reportage, à travers ses figures tutélaires que furent Séverine, Nellie Bly ou encore Seymour Hersh, qui sortit l’affaire du massacre de My Lai au Vietnam et plus récemment le sacndale d’Abou Ghraib en Irak. C’est aussi une réflexion sur ce « jeu à trois », entre le reporter, ceux qu’il observe et ceux auxquels il « rapporte ».

– Éric Rohde

 

• L’éthique du journalisme, PUF, coll. Que sais-je ?, 2013, 128 pages
Ce petit ouvrage à l’utilité certaine aurait pu s’intituler « Qu’est-ce que l’éthique? », tant l’auteur s’attache à définir des notions et des termes employés par tous, mais sans que l’on sache quelle réalité précise ils recouvrent ou décrivent. Le journaliste y trouve aussi tous les recours et voies de droit qu’il peut utiliser pour défendre son éthique ainsi que les différentes chartes sur lesquelles il peut s’appuyer.

– Denis Ruellan


• Le Journalisme ou le professionnalisme du flou
, Presses Universitaires de Grenoble, 2007, 232 pages, 21 euros.
Les journalistes auraient ceci de particulier, selon Denis Ruellan, qu’ils seraient nés et se reproduiraient dans un espace social et laborieux nécessairement imprécis. D’où ce « flou » qui n’est pas le signe d’un dysfonctionnement passager, mais est constitutif du Journalisme.

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